L'empire du Chaos
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 Une destinée sacrée.

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Melkhiel Inil
Nouvel âme
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Melkhiel Inil


Messages : 60
Localisation : A la Capitale du Royaume des Sages

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MessageSujet: Une destinée sacrée.    Une destinée sacrée.  EmptyLun 21 Mar - 10:26

Une destinée sacrée

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Chapitre 1 : Né et promis à Dieu
 
 
Cela faisait maintenant plusieurs heures que le soleil s’était couché, laissant sa place à la nuit. Le ciel s’était paré de sa robe sombre sertie de mille diamants. Dans ces terres calmes, s’élevait un palais, d’un blanc immaculé. Quatre tours principales encerclaient l’édifice raffiné, créant une ceinture protectrice, avec le quartier militaire dans un coin. En outre, la cité était entourée de mur solide. Par ce temps, on pouvait voir la ronde des gardes, dont les ombres se découpaient dans les flammes de leur torche. Au pied du Manoir, s’étendait la ville de Thyraël. Les rues étaient à angle droit délimitant les différents districts. Une partie était réservé à la construction des habitations, plus où moins luxueuse selon les moyen de chacun. Il y avait la rue principale où se trouvaient les auberges et les grandes épiceries. Un faubourg était attribué au marché, et un dernier aux services divers. Au centre de tout cela, se dressait une cathédrale, dans un style gothique flamboyant. Le cimetière était divisé en deux, l’un se trouvait dans une partie fermée, dans les jardins du Palais royal, tandis que l’autre était dans une enceinte, à l’extérieur de la ville. 
 
A cette heure, la plupart des bougies étaient éteintes, et tous plongeaient dans les bras de Morphée, pour un sommeil réparateur. Pourtant, par les fenêtres du Castel, en plus des tours de garde, on pouvait voir avancer d’un pas lent, une lueur solitaire. Cette dernière provenait d’une chandelle, tenue par le Souverain de ces lieux. Il s’agissait d’un Haut-Elfe, aux ailes blanche brodé d’or, à la chevelure de blé et au regard vairon. Il connaissait parfaitement les couloirs de son domaine, pouvant se rendre n’importe où les yeux fermés. Après tout, s’était ici qu’il avait vécu. Ces lieux l’avaient vu grandir, apprendre, aimer, mais aussi pleurer, sangloter. Ces murs avaient vécu tant d’heureux événements, que de tragédies. En ce moment, le Roi était bien loin de ces pensées, se concentrant  uniquement sur le travail qui lui restait à faire. Il fallait qu’il rédige plusieurs missives avant d’aller dormir. Durant ses nuits, ils sommeillait finalement très peu. Mais cela ne le dérangeait nullement, étant insomniaque. Cela représentait des défauts, mais pour son rang, cela était un avantage. Cela lui donnait plus de temps à consacrer à son travail.
 
Après quelques minutes de marche, il arriva enfin devant sa destination. Une porte en bois massif se dressait devant lui. Elle était en acajou, et différents paysage et être vivant y était représenté, soit dans la même matière, soit en ivoire. D’une main assurée, l’homme entra dans la pièce. Cette dernière était composée de plusieurs étagères aux rayons débordant de livre et parchemin en tout genre. Au centre de la pièce se tenait un secrétaire en ébène, aux arabesques relevées d’or. Derrière le meuble, il y avait une grande porte fenêtre menant à un balcon avec vu sur le jardin et devant se dressait une imposante cheminé. Au dessus de celle-ci était accroché un immense tableau. Le Séraphin posa sa fragile bougie sur le meuble, et prit place sur le fauteuil. Il s’installa confortablement s’adossant au dossier. Il se fit une note mentale de faire attention à son dos, qui commençait à le faire de nouveau souffrir. Enfin, il disait ça, mais au final il n’y faisait jamais attention.
 
Tandis qu’il s’apprêtait à sortir plusieurs feuille de papier pour ses lettres, ses yeux se posèrent finalement sur la peinture. Bien qu’il l’avait vu d’innombrable fois, il se plaisait à la regarder encore et encore. Après tout, elle représentait le moment le plus heureux de son enfance. En effet, le peintre avait réussi à coucher sur la toile les êtres les plus précieux, les plus cher à son cœur. La scène se déroulait dans un salon privé. Il y avait un divan où étaient assis main dans la main ses parents, Athiel et Hyrië. Son père semblait fixer le spectateur, tandis que sa mère observait avec tout son amour maternel quatre enfants. Celui semblant le plus vieux était Nathiel son grand frère. Ensuite, il y avait trois petits semblant avoir le même âge, une fille et deux garçons. Elle se nommait Aéon, et enfin il y avait Néviah et lui-même. Il y avait encore deux hommes présents, un Haut-Elfe se tenait debout, droit comme un « i » dans une posture noble que certain pourrait qualifier d’arrogante. Il s’agissait d’Alanel, son conseiller. Et enfin, il y avait un homme à la chevelure blanche, tenant entre ses mains le livre d’un Apôtre maintenant disparut, et dont le nom s’était effacé de la plupart des mémoire.
 
Le Blond, se parlant à lui-même prit la parole : 
 
-Quelle douce époque… Mais désormais révolue. Ajouta t-il avec une pointe de mélancolie et de tristesse.
 
Il se tue un moment, avant de reprendre :
 
-Quand je repense à tout cela, je me dis que le destin a bien été capricieux avec notre maison. Tant d’épreuves et obstacles franchis pour en arriver à maintenant. Je me demande vraiment ce que toutes ses personnes pensent du présent. De ce que le Royaume est devenu… De ce que je suis devenu…
 
Il fit une nouvelle pause, qui dura plus longtemps. Alors, il prit la décision de se replonger dans ses souvenirs, lointain mais précieux. Il ferma les yeux, et repensa à tout ça :
 
- Je ne vais pas mentir, je ne me souviens pas du tout du jour de ma naissance. C’est une chose normale sans aucun doute. Tout ce que je sais, provient des dires de mes proches. J’ai entendu cette histoire de nombreuse fois, notamment par ma mère. Elle aimait me la raconter, si bien que je pourrais la redire avec ses propres mots. C’était une mère merveilleuse…
 
Elle ne nommait Hyrië, Hyrië Isturia de son premier nom. Elle était issue d’une famille noble du Royaume des Sages, pouvant se targuer d’être proche de la famille Royale, les Inil. Ces derniers régnaient avec bon sens et discernement sur leurs Terres depuis sa création même. Il s’agissait d’une lignée de Haut-Elfe, élevée dans un environnement de philosophie et de paix, paix qu’ils devront préserver lorsqu’ils dirigeront le Royaume. Mon père, Athiel, était enfant unique. Cependant, il ne fut pas dorloté par ses propres parents. Il s’engagea très tôt dans l’armée, apprenant le maniement des épées, ainsi qu’à monter à cheval. Il devint d’ailleurs un fin bretteur, maîtrisant la plupart des bottes secrètes.
 
Dans son cursus, était prévue une initiation à la magie. En effet, pour être apte à contrer les Mages, il valait mieux en savoir un minimum sur leur pouvoir. C’est lors de cette période que mon père rencontra ma mère. Hyrië finissait ses études dans la magie du sacré, lorsqu’ils se rencontrèrent à la bibliothèque. Athiel était un homme plutôt grand, possédant des cheveux mi-long couleur charbon. Dans son dos trônait une paire d’aile bleue roi, indiquant comme un préquel, sa future destiné. Les traits de son visage étaient plutôt fins, mais il possédait une mâchoire carrée. Son regard quand à lui, était semblable au lapis lazuli. Mère, elle, avait une silhouette fluette, une chevelure d’or tombant en cascade dans son dos, des yeux émeraude, ainsi que des ailes d’un blanc pur, scintillant au soleil comme serti de diamant. Elle était affublée d’une grande beauté, couplée à une intelligence certaine. C’est cet ensemble qui plût à Athiel. Au premier regard, ils tombèrent amoureux. On aurait presque dit un conte de fée… C’est vrai que ce fut une période de bonheur totale pour eux. A chaque permission, Père rendait visité à Hyrië, et très vite, ils se promirent l’un à l’autre.
 
Lorsque leur formation fut terminé, chacun maîtrisant leur art presque à la perfection, ils organisèrent leurs fiançailles, puis rapidement après leur mariage. Ce fut peu de temps après que mon Grand père mourut, et Athiel devint officiellement Roi du Royaume des Sages, Hyrië trônant et gouvernant à ses cotés. Ce fut le début d’un règne remplis de sagesse et de prospérité…
 
C’est dans ces temps que naquit mon frère, Nathiel. Ce fut avec joie qu’il fut accueilli dans la famille. Après tout, il s’agissait d’un garçon, la lignée était assurée, c’est lui qui reprendrait les rennes de la monarchie. Il avait hérité des caractéristiques de chacun de nos deux parents, les cheveux d’Hyrië, le regard d’Athiel, ainsi que sa carrure. Immédiatement, il attira la sympathie et l’Amour de Père. La chair de sa chair… Celui qui sera son successeur. De ce que j’en sais, Nathiel combla mes parents, de par sa gentillesse, mais aussi par sa progression.
 
Guidez par leur postéromanie, Mère tomba enceinte à plusieurs reprises. Cependant, à leur plus grand désarroi, elle fit des fausses couches, ou donna naissance à des enfants morts nés. Mes parents commencèrent à abandonner l’idée d’avoir un second bambin, cependant ce fut à ce même moment que l’on annonça à Hyrië qu’elle attendait un heureux événement. Mes parents prièrent ensemble pour que leur vœux soient comblé, et enfin pouvoir offrir un frère ou une sœur à Nathiel. Mais plus j’y repense, plus j’ai l’impression que Père n’y croyait pas vraiment… 
 
La grossesse se passa plutôt bien. Toutes les précautions avaient été prises pour qu’elle se déroule au mieux d’ailleurs. Les médecins et autres guérisseurs lui avaient conseillé de bouger le moins possible et de rester un maximum au lit. Elle les écouta, suivant leur préconisation au pied de la lettre, même si cela ne lui plaisait pas vraiment. Ne plus pouvoir voler pour un Séraphin était une épreuve difficile, voire même cruelle. Pourtant, elle le supporta pour moi. Père régna seul pendant ce moment, s’occupant par la même occasion de mon frère. Déjà que leur relation était privilégié, elle s’en retrouva encore grandit.
 
Finalement, après plusieurs mois d’attente, le grand moment arriva. Elle perdit les eaux en extrême fin de soirée, tandis que les premières contractions arrivèrent en plein milieu de la nuit. Athiel se trouvant déjà à ses cotés, il fit appelé plusieurs prêtres, ainsi que des maïeuticiens. Ils se sont rendus rapidement dans les appartements royaux, afin de s’occuper de l’accouchement. Cependant, bien que toutes les prévoyances avaient été respectées, cela ne se passa pas bien. Les contractions se faisaient de plus en plus rapproché, et de plus en plus violente, tandis que je n’arrivais pas… Hyrië devenait rapidement pâle et fébrile, signe d’une hémorragie. Malgré ce qu’elle me dit plus tard, je savais qu’elle souffrit horriblement. Heureusement, les membres du clergé parvinrent à stabiliser son état, pendant que les médecins libérèrent Mère de ma personne.
 
Tout aurait pu se terminer là, un nouvel enfant né, la maman saine et sauve, et une famille prête à le recevoir… Mais ce ne fut pas le cas. En effet, lorsque j’arrivai en ce bas monde, je ne possédais aucune respiration, à peine avais-je un pouls… Bien que le corps médical s’afférait autour du bambin que j’étais, me prodiguant mille soins, on raconte que je ne reprit point vie, ne poussant aucun cri, ne prenant aucune couleur rosé. Père afficha une mine triste et désespéré, pensant qu’une nouvelle fois, il n’aurait d’autre enfant, tandis que Mère, dans son caractère pieux, croisa ses mains, et commença à prier le Seigneur.
 
Pour la suite de l’histoire, elle me raconta qu’elle implora Dieu, lui demandant d’épargner ma vie, et de ne pas le rappeler à lui tout de suite. De plus, comme pour appuyer ses propos, elle Lui promit, que lorsque j’atteindrais l’âge suffisant, j’embrasserai la carrière cléricale pour Lui rendre grâce du miracle qu’il effectuera. Et d’après ses dires, a peine eut-elle prononcé le « Aman » finissant ses prière que je prit mon premier souffle, et poussais mon premier hurlement, au plus grand soulagement de mes parents, et de leur serviteur. C’est à ce moment que l’on me nomma Melkhiel… Melkhiel Inil, deuxième fils de la maison Inil, promit à une destinée au service de Dieu.
 
Comme quoi, les miracles existent réellement… Je n’ai pas cette prétention, mais certains disent que j’en suis la preuve vivante… Peut-être… Mais ça, seul le Très-haut le sais. N’est-ce pas Lui qui écrit chacune de nos destinée ?
Cependant, cet épisode, qui finalement se termina dans la joie, aura des répercussions durant bien les années qui suivirent. Malheureusement, nous ne pûmes nous en rendre compte à temps…

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Crédit (c)Ukrysis et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour les codes. (c) Pege pour l'image !

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